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salut bienvenue sur mon blog. accueil a propos aidez nous à garder notre planète sauvons la. créé par ambel1989 le 10 déc 2008 | dans : non classé depuis la révolution industrielle , les atteintes à l’environnement de l’homme n’ont cessé d’augmenter, au point de sembler parfois compromettre le devenir des générations futures. l’homme a détruit de nombreuses espèces, provoqué des modifications de climat et dramatiquement menacé sa propre santé. bien que des recherches soient entreprises pour trouver des solutions écologiques, celles-ci, entravées par de multiples contraintes politiques et économiques, ne permettent guère de faire respecter les lois. pollutions ancestrales et modernes l’histoire de la pollution est une histoire humaine, car l’homme est responsable de la perturbation du recyclage naturel. depuis la conquête du feu, utilisé de façon intensive pour l’agriculture au cours du néolithique, l’homme a progressivement étendu son pouvoir sur son environnement, provoquant des phénomènes de désertification et des changements de climat. nos ancêtres, paysans ou citadins, ont été confrontés à deux types de pollution : biologique (humaine et animale) et artisanale (celle des tanneries, par exemple) ; la souillure des sources entraînait la contamination, à distance, des sujets sains. dès le viie siècle, une action préventive est menée ; le roi des francs dagobert i er condamne à une amende les personnes qui salissent l’eau des fontaines. depuis la fin du xix e siècle, l’amélioration des conditions sociales et de l’hygiène en occident a provoqué un recul très net de ce fléau, responsable de la propagation des grandes épidémies. mais cette pollution perdure dans le tiers-monde, où les maladies transmissibles (choléra, typhoïde, poliomyélite, hépatite virale, etc.) font des ravages, notamment chez les enfants. la pollution augmente toujours plus rapidement depuis le grand tournant de la révolution industrielle, qui s’est appuyée sur la découverte de nouvelles sources d’énergie : les carburants d’origine fossile (charbon, puis pétrole). leur exploitation permet de faire tourner les fabriques, mais ils produisent des déchets non biodégradables (les organismes biologiques présents dans la nature sont incapables de les détruire). en outre, l’industrie a un besoin accru en main-d’œuvre, ce qui a pour conséquence une forte augmentation de la population dans les villes, qui deviennent particulièrement polluantes. dès 1810, les pouvoirs publics se sont préoccupés, en france, de la défense du voisinage industriel, répartissant les établissements industriels ou commerciaux dangereux, insalubres et incommodes. ces adjectifs sont significatifs en eux-mêmes. le xx e siècle continuera sur cette lancée ; avec l’explosion démographique, la situation ne fera qu’empirer. la production industrielle multiplie les polluants organiques ou inorganiques : objets, aliments végétaux et animaux, nouveaux matériaux. dans le tiers-monde, en pleine mutation aujourd’hui, cette pollution moderne s’ajoute à l’ancienne. la formation de villes démesurées et l’industrialisation à un rythme accéléré, dans certains pays (de l’amérique latine et de l’asie du sud-est notamment), se font naturellement au détriment de l’environnement et de la santé des personnes. la lutte contre la pauvreté prévaut sur la protection de la nature. une «sphère de vie» en danger polluer signifie «souiller». de nos jours, ce verbe a pris le sens de «dégrader un milieu», qu’il soit naturel, urbain ou agricole. combattre la pollution consiste d’abord à empêcher l’homme de s’empoisonner au moyen de ses propres déchets. cependant, l’être humain ne vit jamais seul. la dégradation d’un environnement nuit à tous les êtres vivants qui le peuplent, à tous les matériaux qui le composent. inversement, la pollution humaine peut être amplifiée par l’action d’un animal, d’un végétal ou même d’une substance chimique naturelle. ainsi, l’homme, comme tout ce qui vit, appartient à un écosystème. l’écologie permet de définir ce système comme un milieu, dans un lieu limité de la terre. tous les écosystèmes qui recouvrent la planète forment la biosphère, ou «sphère de vie». les dimensions de celle-ci sont très petites : la vie se développe dans un espace de quelques kilomètres de part et d’autre de la surface du globe, entre les profondeurs terrestres et la haute atmosphère. la pollution de l’eau la pollution de l’eau, c’est-à-dire la dégradation de la qualité de l’eau, est en germe dans toute action de l’homme sur son milieu ; elle est, par conséquent, très ancienne, et augmente avec l’utilisation croissante et quasi universelle de nouveaux produits polluants, insecticides, engrais, détergents, colorants. les substances nocives dissoutes ou en suspension migrent dans les sols et dans les nappes souterraines, et peuvent être entraînées par les cours d’eau très loin des lieux d’émission, jusque dans la mer. les normes de qualité de l’eau la pollution est une notion relative, comme l’est celle de la qualité de l’eau : elle dépend des usages auxquels l’eau est destinée. du liquide propre à la boisson à celui qui convient pour le bain ou qui suffit à l’arrosage des plantes, à l’alimention d’un vivier, à une retenue destinée aux jeux nautiques, il existe toute une gamme de qualités acceptables dont les limites ne sont ni tranchées ni même immuables. c’est pourquoi la définition, tardive, retenue par les experts de l’organisation mondiale de la santé en 1961, puis celle de l’organisation des nations unies appliquée aux milieux marins en 1970 sont vagues. elles stipulent que la pollution résulte, directement ou indirectement, des activités de l’homme et qu’elle se manifeste par les altérations ou les limites qu’elle impose à ces activités. pas plus que l’eau polluée, l’eau propre ne se prête à une définition simple ; quand des normes (une soixantaine dans le code français de la santé en matière d’eau potable) sont posées en vue d’un usage, elles s’appliquent à la qualité de l’eau fournie aux consommateurs et non à celle des aquifères dans lesquels elle est prélevée. les formes de pollution de l’eau la contamination biologique la contamination biologique des eaux par des micro-organismes pathogènes, bactéries ou virus, peut causer de graves maladies : typhoïde, choléra, poliomyélite, amibiases, certaines hépatites… nombre de parasitoses endémiques – paludisme, onchocercose, maladie du sommeil, bilharziose – ou de maladies infectieuses, comme la fièvre jaune, font des ravages dans les milieux tropicaux humides, car les insectes vecteurs prolifèrent dans les biotopes privilégiés que sont les rivières, les mares, les marigots. la pollution industrielle de l’eau l’industrie est une activité extrêmement polluante ; des secteurs tels que la papeterie, la chimie, le pétrole et la métallurgie atteignent des records en ce domaine, car ils utilisent un important volume d’eau dans leurs processus de fabrication. les rejets des eaux usées («effluents») contiennent des produits comme les métaux lourds (mercure, plomb ou cadmium, entre autres), dont la toxicité est encore mal connue pour certains. mais l’un des plus grands dangers de pollution vient directement du mode de vie adopté par l’homme à l’ère industrielle. la concentration urbaine et le système de tout-à-l’égout, par exemple, entraînent une souillure du milieu aquatique sans doute supérieure aux pollutions industrielles. l’eau est aujourd’hui l’élément naturel le plus pollué. les produits toxiques les polluants chimiques, d’origine organique ou minérale, sont innombrables. certaines matières sont biodégradables, c’est-à-dire susceptibles d’être reprises dans le cycle de la vie, dégradées et assimilées par les micro-organismes présents dans une eau suffisamment oxygénée. les eaux véhiculent également, sous forme dissoute, des sels plus ou moins nuisibles, de produits hautement et immédiatement toxiques et d’autres qui, à dose minime, tels les métaux (arsenic, cadmium, chrome, cuivre, fer, mercure,